Agence webdesign
L’ergonomie web vise à traiter l’ensemble des interactions existant entre un utilisateur et un dispositif internet. Son étude et sa pratique renvoient à la fois aux problématiques d’ingénierie et d’utilisabilité des logiciels, mais également aux enjeux relevant de l’expérience utilisateur en tant que client d’une marque.
Notre agence vous conseille et accompagne la valorisation des sujets d’ergonomie sur l’ensemble de vos dispositifs online.
Améliorez le confort de vos utilisateurs pour assurer leur satisfaction
Déterminant la capacité d’un outil digital à répondre aux comportements spontanés des utilisateurs sans solliciter d’effort de réflexion pour son usage, l’ergonomie web joue un rôle majeur dans la conception et le succès d’un site ou d’une application en ligne.
Ergonomes et UX designers se partagent aujourd’hui la responsabilité des avancées de la discipline en se concentrant chacun sur des enjeux bien distincts. Pour schématiser, les premiers seront particulièrement attentifs à l’ergonomie de l’interface en recherchant toujours la meilleure adéquation cognitive et fonctionnelle entre l’utilisateur et l’outil web, tandis que les UX designers se consacreront davantage à l’émotionnel, en favorisant un design centré sur la psychologie et les sensations qui participera à augmenter les taux de satisfaction et de fidélisation.
Discipline scientifique visant à améliorer la relation de l’homme à son environnement, l’ergonomie s’est véritablement développée dans le courant des années 50. Elle étudiait alors les situations de travail relatives aux différents grands secteurs d’activité et visait l’apport d’améliorations techniques circonstancielles.
Plus tard, l’apparition du web et la démocratisation des interfaces numériques vont permettre l’ouverture d’un nouveau champ d’application de l’ergonomie. On la convoque alors pour participer à la conceptualisation de services innovants. Intégrée dans le processus d’innovation des concepteurs, elle est désormais devenue en partie garante de la qualité de l’expérience vécue par les utilisateurs.
Concept issu des travaux menés dans le courant des années 90 par Jakob Nielsen, spécialiste reconnu de l’ergonomie des interfaces, la notion d’utilisabilité a pris beaucoup d’importance au fil des années. De même, dans un contexte favorisant enfin davantage l’inclusion des personnes en situation de handicap, la question de l’accessibilité web se révèle au moins tout aussi impérative.
On désigne par utilisabilité la capacité d’un objet à être utilisé par une personne pour réaliser la tâche spécifique pour laquelle il a été conçu. Le terme englobe ainsi la performance de réalisation de la tâche qui constitue l’objectif, mais également la satisfaction que procure l’objet à l’utilisateur et la facilité avec laquelle ce dernier apprend à s’en servir.
Chaque site, chaque application mobile ou logiciel métier doit désormais s’attacher à mettre en place des dispositifs d’accessibilité adaptés aux handicaps auditifs, visuels, cognitifs ou encore neurologiques. Les avancées dans ce domaine profitent également aux personnes âgées dont les capacités diminuent avec l’âge, aux utilisateurs de nouveaux support de navigation comme les montres connectées, ou encore aux publics localisés dans des zones privées de haut débit.
Avec le développement de l’ergonomie web, la construction d’une interface digitale s’est formalisée à travers des règles et codes aujourd’hui considérés comme incontournables. La théorie de la charge cognitive développée par John Sweller, les critères ergonomiques de Bastien et Scapin, l’évaluation heuristique développée par Jakob Nielsen ou encore la formalisation de la norme ISO 9241 de Cassandra Ribeiro sont autant de principes qui guident encore actuellement toutes démarches visant à optimiser l’ergonomie d’une interface web et à enrichir d’une manière ou d’une autre l’expérience vécue par ses utilisateurs.
À l’origine d’une grille d’évaluation aujourd’hui considérée comme indispensable par les spécialistes du sujet, les critères ergonomiques de Bastien et Scapin visent à catégoriser les défauts d’ergonomie, à les évaluer les uns par rapport aux autres et à déterminer des moyens de remédiation adaptés pour chacun d’eux. L’application de ces critères ouvre une pluralité de solutions qui pourront relever du guidage (orientation de l’utilisateur lors de ses interactions avec l’ordinateur), de l’incitation (moyens mis en œuvre pour amener l’utilisateur à effectuer une action spécifique), des options de lisibilité (choix des caractéristiques de présentation des informations apparentes à l’écran) ou bien encore de la gestion des erreurs (moyens visant à minimiser les interruptions dues aux erreurs de la machine ou de l’utilisateur).
Principes d’utilisabilité édictés dans le courant des années 90 par l’une des références incontournables de l’ergonomie des interfaces, les principes heuristiques de Nielsen fournissent encore aujourd’hui de solides repères pour la mise en œuvre des projets digitaux. Parmi ces différents principes, on peut par exemple évoquer la nécessité d’informer au maximum l’utilisateur tout au long de son parcours, de privilégier les codes de communication auxquels il est déjà habitué dans le monde réel, de miser sur un design parlant et fonctionnel ou encore d’introduire systématiquement un dispositif d’aide pour les utilisateurs égarés.
L’apparition de la norme ISO 9241 qui se consacre à l’ergonomie de l’interaction homme-système a permis d’énoncer plusieurs principes de conception ergonomiques qui permettent d’évaluer la qualité d’une interface utilisateur. En mettant en rapport cette même norme ISO 9241 avec la norme ISO/IEC 9126 qui traite des recommandations ergonomiques pour le travail de bureau informatisé mais aussi avec la norme 9126 qui énonce des recommandations relatives à la conception de logiciels, la chercheuse brésilienne Cassandra Ribeiro a pu dresser une checklist des questions fondamentales à se poser au moment de créer une interface utilisateur. Grâce à ce listing, il est possible d’aborder des problématiques aussi diverses que le guidage de l’utilisateur, la présentation visuelle des informations ou encore l’organisation des éléments d’un menu d’interface. Autant de vérifications essentielles qui permettront de travailler à l’amélioration ergonomique d’un site internet et par conséquent à l’optimisation du taux de conversion.
La maîtrise des différents pans de l’ergonomie web constitue encore aujourd’hui un préalable nécessaire à tout projet de création d’interface digitale. Les dispositifs internet en général, boutique e-commerce ou applications, doivent répondre de ces différentes règles de conception et méthodologies d’évaluation pour garantir non seulement le confort, la sécurité et l’efficacité de son interface mais également offrir la meilleure expérience possible à ces utilisateurs.
De par leur expérience, seules les agences spécialisées dans le domaine du digital semblent en mesure d’appréhender véritablement les enjeux de l’ergonomie web. En fonction de leurs appétences, elles seront plus ou moins en mesure d’activer des leviers d’amélioration de l’expérience utilisateur. L’idéal restant de pouvoir s’appuyer sur une agence suffisamment structurée pour miser sur la complémentarité des compétences web design, UX, ergonomie et intégration.
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